Compte rendu FSU du CTS des DIRECCTE et des DIECCTE du 14 mars 2018

Compte rendu FSU du CTS des DIRECCTE et des DIECCTE du 14 mars 2018

Le SNUTEFE-FSU souhaite faire une courte déclaration qui portera sur ce qui est devenu une vieille antienne lors de ce mandat en CTS, à savoir la situation alarmante des services des Direccte.

 

Nous nous interrogeons notamment sur les objectifs poursuivis par les missions confiées à la fois à l’IGF et à l’IGAS, l’une et l’autre semblant devoir sceller le sort des Pôles 3E des Direccte.

Nous aurions d’ailleurs apprécié que ces informations soient portées à la connaissance des membres du CTS.

 

Par ailleurs, au sein des Direccte se développent des concepts de plus en plus « novateurs » qui déséquilibrent les collectifs de travail.

Parmi ces concepts figure l’harmonisation hétérogène du temps de travail selon les statuts, les missions et les ministères de tutelle. Une information du CTS sur l’état d’avancement de ce sujet et de la négociation des RIR dans les régions serait donc la bienvenue.

Autre oxymore pratiqué en ressources humaines, la transparence opaque en ce qui concerne le RIFSEEP et le versement du CIA dont les contours et les critères d’attribution demeurent toujours aussi flous.

 

Enfin dernier exemple en date, et non des moindres, des nouvelles pratiques aux effets délétères, la convivialité obligatoire.

À cette occasion, en Seine et Marne, un RUD a fait preuve de rudesse à l’égard d’agents et de représentants syndicaux.

Pour autant, le ministère du travail n’a eu à ce jour aucune réaction publique.

Lorsqu’un militant syndical s’exprime dans une manifestation syndicale, c’est conseil de discipline et l’ensemble de la ligne hiérarchique est invitée à distiller les éléments de langage savamment préparés en haut lieu.

À l’inverse, à notre connaissance, aucune mesure n’a encore été prise s’agissant des évènements intervenus en Seine et Marne.

 

Tout ceci démontre bien l’émergence d’un anti syndicalisme de plus en plus assumé. À la fois parce qu’on n’hésite plus à attaquer frontalement les représentants syndicaux ou les militants, mais également parce que ces mêmes représentants du personnel n’ont plus aucun espace de négociation et que le dialogue social n’a de dialogue que le nom.

 

Pour toutes ces raisons, dans un contexte marqué par une démarche Action Publique 2022 qui a pour unique but de sonner définitivement le glas de nos services publics, nous ne pouvons qu’appeler les agents à s’inscrire dans une autre action, la grève dans le secteur public du 22 mars !

 

Il est grand temps de changer de cap !

Télécharger (PDF, 491KB)

Auteur:

Partager cet article :