La FSU fustige la démolition de la Fonction Publique

La FSU fustige la démolition de la Fonction Publique

Le gouvernement a présenté un « plan de départ volontaire » qui est en fait lié aux réorganisations de services, elles-mêmes imposées par les 120 000 suppressions d’emplois
« promises » par le Président de la République pour le quinquennat. Une façon de faire croire que beaucoup d’emplois seraient inutiles et que de nombreux agent-es
souhaiteraient quitter leur emploi….

Si le gouvernement parle de droits nouveaux accordés aux fonctionnaires concernés, dans les faits, l’IDV (indemnité de départ volontaire) existe déjà. Elle serait seulement réformée
mais resterait du même montant et soumise à l’accord de l’administration (aujourd’hui elle est souvent accordée à son taux minimal). La seule nouveauté serait le droit au chômage pour les fonctionnaires qui démissionneraient. Mais rien n’est encore dit précisément sur les bénéficiaires et dans quelles conditions. Enfin, le gouvernement entend « réfléchir » aux modalités de transfert vers le privé des agent-es publics dont le service serait externalisé.

Il s’agit de véritables plans sociaux pour lesquels aucun « choix » ne sera laissé aux agentes sommés d’accepter de prendre la porte avec l’indemnisation proposée.
Pour la FSU, toutes les missions sont essentielles pour le service des usagers (comme le service de renseignements de proximité dans les UD Direccte) et le service public devrait même intégrer des missions nouvelles. Ce qui suppose un travail prospectif en termes de recrutement et de formation.

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