Ce mardi 1er octobre, les syndicats CGT, FSU, Solidaires et des organisations de jeunesse appelaient à faire grève et à manifester pour exiger l’abrogation de la réforme des retraites, des augmentations de salaire et de pension, l’abandon de la réforme de l’assurance chômage, et la consolidation des services publics. Dans toute la France, plus de 170 000 personnes ont défilé et de nombreux débrayages notamment dans les services, les établissements publics, l’industrie, ont eu lieu (v. en photo la manifestation à Toulouse). Dans le même temps, le premier Ministre illégitime, Michel Barnier, a prononcé, devant l’Assemblée, son discours de politique générale. Peu de nouveau, un slalom permanent entre des refrains éculés, dans la continuité macroniste, et de timides inflexions, cherchant à répondre aux interpellations des syndicats, comme l’avancement de 2 mois de l’augmentation du SMIC, l’abandon de la réforme de l’assurance chômage, l’annonce de reprise des discussions sur des corrections à apporter à la réforme des retraites. Bien sûr, en revanche, rien sur les salaires en général, sur le point d’indice des fonctionnaires, sur les pensions, si ce n’est le report de leur indexation sur l’inflation (!), sur le renforcement des services publics et sur une politique fiscale permettant de corriger durablement le déficit des comptes publics, mais, quand même, un recadrage salutaire du ministre de l’Intérieur et du projet macroniste de réforme électorale en Kanaky-Nouvelle Calédonie.
Bref, pas de quoi répondre vraiment aux revendications des syndicats et des salariés, ni justifier le déni de démocratie opéré par E. Macron en écartant une première ministre du NFP.
Notre mobilisation sera donc encore nécessaire ! Voir ci-dessous le communiqué de presse de la FSU en réaction à ce discours.