La FSU l’a dit dans son communiqué, le gouvernement est arrivé les mains quasiment vides au rendez-vous salarial et a joué la confusion « rémunérations-remboursements de frais ». Il convient toutefois de passer en revue les maigres annonces faites, pour que tous les collègues en jugent et voient ce qui peut les concerner.
- Confirmation du gel de la valeur du point d’indice, déjà annoncé à l’automne 2017. Alors même qu’en sortir est une revendication unanime des organisations syndicales. Motif : ça coûterait trop cher ( !)
- Les mesures PPCR. Confirmation du gel, là encore, de la mise en œuvre du calendrier en 2018. Reprise, donc, au 1° janvier 2019 et engagement que les textes d’application manquants (8 corps et très peu d’agents à chaque fois) seraient publiés d’ici la fin de l’année.
- Revalorisation de 10 € du montant des jours monétisés au titre du Compte épargne temps (CET) et baisse du seuil de monétisation de 20 à 15 jours. Cela ne concerne que la FP Etat et la FP Territoriale (et pas les personnels d’enseignement, d’éducation et d’orientation…). L’hospitalière aura des discussions spécifiques.
- Reconduction de la GIPA pour 2018 (sans précision de la date où serait prise le décret).
- Revalorisation des frais de mission. Les taux de nuitées seront augmentés pour atteindre:
– 110 euros pour Paris intra-muros
– 90 euros pour les villes de plus de 200 000 habitants et la métropole du grand Paris
– 70 euros pour les autres communes (contre 60 euros aujourd’hui)
– Une nuitée de 120 euros sera créée pour les travailleurs handicapés (pour tenir compte de la nécessité de prendre des chambres aménagées).
– L’indemnité kilométrique est revalorisée pour la première fois depuis 2006 de 17%. Selon les CV fiscaux, cette indemnité est + ou moins à 30 centimes du km, cela ferait donc en gros 35 centimes.
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