Depuis 10 mois, le gouvernement lance en permanence des réformes (en réalité des contre-réformes) visant à la « transformation de la société ». Ce fut d’abord les ordonnances, dynamitant des pans entiers du Code du Travail et minant les autres, puis des mesures fiscales et financières, en faveur des très riches et au détriment des plus modestes, en particulier les retraités, puis des mesures visant les fonctionnaires, à travers leur pouvoir d’achat et, plus largement, avec AP 2022, leurs missions et leur statut, puis les étudiants, avec Parcoursup, visant à réduire l’accès à l’université par la sélection sous couvert d’éliminer le tirage au sort, puis, plus dernièrement, la réforme de la SNCF, avec le double horizon de l’ouverture à la concurrence-privatisation et la remise en cause du statut des cheminots.
Sans parler de la réforme de l’assurance-chômage, qui stigmatise les demandeurs d’emploi, et de la formation professionnelle, qui donne les clés aux branches professionnelles et aux Régions, tout en isolant les salariés et demandeurs de formation.
Cette avalanche de (mauvaises) nouvelles donne aussi des signaux clairs aux entreprises, dont certaines se précipitent pour supprimer des emplois à bon compte via la rupture conventionnelle collective et chouchouter leurs actionnaires au détriment de la participation des salariés.
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