Le SNU revendique une véritable égalité entre femmes et hommes au travail.
L’employeur est tenu d’assurer pour un même travail, ou un travail de valeur égale, l’égalité de rémunération entre les hommes et les femmes : cette obligation interdit toute différenciation de salaire fondée sur le sexe. C’est un principe de droit élémentaire. Pourtant en termes d’inégalités professionnelles les écarts de salaires nets mensuels par sexe et par secteur sont rééls, dans le public comme le privé.
A Pôle emploi, + de 75 % du personnel sont des femmes. L’accord soumis à négociation par la Direction en 2015 est régressif par rapport au précédent, la Direction se limitant simplement à l’obligation légale de présenter un accord et revenant même sur certaines avancées !
Principale régression, la Direction est revenue sur l’obligation de limiter les réunions de travail aux horaires des plages fixes. Cette conquête durement acquise par le SNU lors des négociations du précédent accord concernant l’articulation entre vie professionnelle et vie personnelle a été purement et simplement balayée avec la complicité de certaines organisations syndicales : CFDT, CGC et FO.
Mais plus grave encore, la Direction ne s’est même pas donné la peine de consacrer le moindre budget à cet accord relatif à l’égalité professionnelle. Pour obtenir le coût zéro, la direction piochera dans la caisse des promotions (changement de coefficient) ou avancements de carrière pour compenser les éventuelles inégalités liées au genre quant elles seront démontrées (sic…!!!)
